"Vivre, c'est vieillir, et cesser de vieillir, c'est cesser de vivre". Tacite
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n°108 - juillet-août-septembre 2021 - Accompagner vers et dans le logement (Bulletin de L'observatoire)
[n° ou bulletin]
Titre : n°108 - juillet-août-septembre 2021 - Accompagner vers et dans le logement Type de document : texte imprimé Année de publication : 2021 Importance : 92 p. Note générale : EDITO
Disposer d’un logement décent est une condition fondamentale pour mener une vie conforme à la dignité humaine, comme le consacre l’article 23 de notre Constitution. Loin de n’être qu’un toit sous lequel dormir, il est le socle de la vie sociale et familiale des personnes, de leur insertion, de leur bien-être, de leur épanouissement…
Pourtant, une frange croissante de la population est concernée par l’une ou l’autre forme de mal-logement, allant de l’absence pure et simple d’un « chez soi » à un logement inadapté aux besoins ou aux revenus du ménage, en passant par un logement vétuste, dégradé, inconfortable, mal isolé, insalubre ou même dangereux…
La cause majeure de ce mal-logement est bien connue : nous faisons face à une crise structurelle du logement, avec une pénurie de biens décents abordables pour les bas (et même moyens) revenus. Les loyers – et bien plus encore les prix de vente – dans le parc immobilier privé ne cessent de gonfler, et la concurrence accrue renforce le poids des discriminations à l’encontre de certains publics : allocataires sociaux, personnes d’origine étrangère, femmes monoparentales, jeunes... Les logements sociaux ne solutionnent pas le problème : en Wallonie, ils représentent à peine plus de 5% du parc locatif total, avec plusieurs dizaines de milliers de personnes en attente.
Mais à cette difficulté d’accès à un logement décent, s’ajoute encore celle de le garder, de s’y maintenir. Le non-respect de leurs obligations de locataires (paiement du loyer, entretien du logement, respect du voisinage, etc.), les déclarations d’inhabitabilité et/ou d’insalubrité qui frappent leur logement ou encore les ruptures familiales contraignent de nombreuses personnes à quitter leur habitation...
Si ces problèmes de logement recouvrent souvent un manque de moyens financiers, ils sont aussi généralement le révélateur d’autres fragilités (isolement, problèmes de santé mentale, addictions, handicap, absence de modèles pour savoir comment gérer un logement, etc.).
C’est pour répondre à ces difficultés aussi bien d’accès que de stabilisation dans le logement que des dispositifs d’accompagnement vers et dans le logement se sont développés, à l’initiative de services publics comme d’associations. Ils constituent un maillon essentiel en vue de garantir aux personnes leur droit à un logement décent.
Investir dans l’accompagnement n’a cependant de sens que si, par ailleurs, la problématique du manque de logements privés (abordables) et publics est prise à bras-le-corps par les pouvoirs publics : régulation du marché privé, construction de nouveaux logements publics, rénovation des bâtiments insalubres, remise sur le marché des biens inoccupés, etc.
Les inondations de juillet et la nécessité de reloger un nombre important de personnes sinistrées ont mis en lumière cette pénurie, de même que le vieillissement et la vétusté de certains bâtis et le mal-logement que connaissent les personnes précarisées. Gageons que cette confrontation brutale à la réalité aura des effets de prises de conscience et d’accélérateur...
Colette Leclercq & Romain LecomteLangues : Français (fre) Catégories : Aide sociale Mots-clés : 'CPAS' 'logement' 'housing first' Index. décimale : H.100 - Généralités Résumé : Un nombre croissant de personnes connaissent le mal-logement. Un soutien est nécessaire pour les aider à trouver un logement dans un contexte de pénurie prégnant, mais aussi à s’y maintenir en travaillant sur leurs diverses difficultés. Que leur proposent les dispositifs d’accompagnement ? Quel rôle peuvent-ils aussi jouer du côté des propriétaires ? Au-delà, quelles pistes d’action pourraient permettre de garantir à tous le droit fondamental à disposer d’un « chez soi » ? [n° ou bulletin]Exemplaires(1)
Cote Section Support Code-barres Disponibilité H.100-02226 Livres Périodique 02226 Disponible L'Espèce fabulatrice / Nancy Huston
Titre : L'Espèce fabulatrice Type de document : texte imprimé Auteurs : Nancy Huston, Auteur Année de publication : 2008 Importance : 196 p. Note générale : Ils disent, par exemple : Apollon. Ou : la Grande Tenue. Ou : Râ, le dieu Soleil. Ou : Notre Seigneur, dans Son infinie miséricorde. Ils disent toutes sortes de choses, racontent toutes sortes d'histoires, inventent toutes sortes de chimères. C'est ainsi que nous, humains, voyons le monde : en l'interprétant, c'est-à-dire en l'inventant, car nous sommes fragiles, nettement plus fragiles que les autres grands primates. Notre imagination supplée à notre fragilité. Sans elle - sans l'imagination qui confère au réel un Sens qu'il ne possède pas en lui-même - nous aurions déjà disparu, comme ont disparu les dinosaures. N.H. Langues : Français (fre) Index. décimale : H.100 - Généralités Exemplaires(1)
Cote Section Support Code-barres Disponibilité H.100 - 01130 Livres Livre 01130 Disponible
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Titre : n°110 - janvier-février-mars 2022 - Numérique : Quels risques pour les usagers plus fragiles? Type de document : texte imprimé Année de publication : 2022 Importance : 72 p. Langues : Français (fre) Mots-clés : 'numérique' Index. décimale : H.100 - Généralités Résumé : Nous sommes entrés dans l’ère du numérique. Les courriels remplacent les courriers, les achats se font en ligne, la vie sociale s’organise à travers les réseaux sociaux, et chaque citoyen semble pareillement connecté et capable de profiter des nombreux avantages et possibilités qu’offrent les nouvelles technologies.
Mais est-ce là la réalité ? Et si effectivement ces technologies ouvrent sur un nouveau champ des possibles, sommes-nous tous égaux et prêts face à celles-ci ? Mesure-t-on bien les changements qu’elles entraînent et qui touchent de manière assez fondamentale les interactions sociales, qu’il s’agisse de communiquer de personne à personne ou d’entrer en contact avec la société, ses administrations et organismes par lesquels passe la solidarité, s’exerce l’égalité ?
Ce dossier met l’accent sur la fracture numérique que subit une part non négligeable de la population, que l’on pense aux personnes précarisées, étrangères, handicapées, âgées, parmi lesquelles nombreuses sont peu à l’aise, réticentes et souvent mal, peu ou pas équipées. Mais il pointe aussi le fait que les services d’intérêt général, publics et privés, considèrent un peu vite que les efforts doivent venir essentiellement des usagers, qu’ils ont à s’adapter, prendre le train en marche ; ou encore que l’accessibilité numérique (24h sur 24, 7 jours sur 7, procédures soi-disant simplifiées) ne remplace pas la proximité, la rencontre réelle, physique avec un interlocuteur en chair et en os, capable d’écoute, d’empathie, d’analyse non strictement binaire. La dématérialisation des services risque de réduire l’humanité du travail social et de réduire l’accès aux droits sociaux, alors que les non-recours ne cessent déjà d’augmenter.
Par ailleurs, au-delà de la fracture sociale, le numérique comporte aussi certains risques qu’il nous semblait utile de pointer dans ce dossier. Ainsi, par le biais des réseaux sociaux, le harcèlement, scolaire notamment, est devenu plus fréquent et plus destructeur. Les arnaqueurs ont envahi ce nouveau terrain de jeu et tablent clairement sur la crédulité des publics moins avertis, plus fragiles, plus seuls. L’anonymat, la visibilité cachée ou décuplée que permet le Net, ouvre de nouvelles voies aux abus et agressions sexuelles. Les extrémistes, les complotistes usent des fake news et profitent des algorithmes pour favoriser la pensée automatique chez leurs futurs suiveurs. Plus simplement, l’hyperconnectivité soulève de nombreuses questions ; certains parlent de nouvelles dépendances, aux réseaux sociaux, aux jeux vidéo notamment, mais d’autres soulignent qu’à trop diaboliser la technologie, le risque est plutôt de passer à côté du mal-être que l’hyperconnectivité peut cacher, et parfois adoucir.
Si ce dossier veut mettre l’accent sur les risques du numérique, en particulier pour les publics plus fragiles, il fait aussi émerger ça et là des initiatives, des utilisations des nouvelles technologies qui témoignent de leurs potentialités pour inventer un renouveau dans la manière de communiquer, de créer le contact mais aussi le rapport au savoir, aux apprentissages, aux autres... ce qui pourrait inspirer un autre dossier de l’Observatoire.
Colette Leclercq & Justine AertsEn ligne : https://www.revueobservatoire.be/spip.php?page=publication&id_produit=114&onglet [...] [n° ou bulletin]Exemplaires(1)
Cote Section Support Code-barres Disponibilité H.100-02208 Livres Périodique 02208 Disponible n°113 - janvier-février-mars 2023 - Quel accès à l'emploi pour les publics plus fragiles? (Bulletin de L'observatoire)
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Titre : n°113 - janvier-février-mars 2023 - Quel accès à l'emploi pour les publics plus fragiles? Type de document : texte imprimé Année de publication : 2023 Importance : 80 p. Note générale : De l’apparent paradoxe de la pénurie de main d’oeuvre dans certains secteurs en dépit du nombre élevé de chômeurs dans notre pays, à l’évolution de la place et du sens du travail chez les jeunes, la question de l’emploi est un enjeu de société qui ne cesse d’alimenter et, il faut bien le dire, polariser tant les débats parlementaires et médiatiques que les conversations de comptoir sur et en dehors des réseaux sociaux...
Par-delà les préjugés et raccourcis qui tendent à parasiter la compréhension de ces phénomènes complexes, l’Observatoire a souhaité faire le point tant sur les freins à l’emploi que sur les défis, pratiques et innovations qui traversent aujourd’hui le champ de l’insertion socioprofessionnelle, en mettant l’accent sur les publics dits « éloignés de l’emploi ».
Naturellement, nous avons laissé une large place aux services ancrés dans le social qui aident ces personnes souvent très fragilisées à lever les divers obstacles à leur insertion, en les prenant en compte dans leur globalité, leur singularité et leurs aspirations. Les CISP, Mires, services d’insertion de CPAS, CFISPA et autres dispositifs proposent ainsi un accompagnement psychosocial, des formations adaptées aux besoins, rythme et difficultés de chacun, un « jobcoaching » vers et dans l’emploi, mais aussi des pratiques de sensibilisation et d’intermédiation dans les entreprises.
Ce dossier veut aussi rappeler que le défi de l’emploi relève d’une responsabilité partagée. Et il faut pointer celle de l’école, où les filières techniques et professionnelles sont encore trop souvent considérées comme des filières de relégation, celles des entreprises qui doivent accepter de (re)calibrer leurs offres d’emploi et renforcer leur rôle dans la formation, et bien évidemment aussi celle des pouvoirs publics et de son instrument, le Forem en Wallonie, qui a lancé il y a peu une réforme ambitieuse mais qui soulève quelques questionnements.
Même si les discours culpabilisants qui font peser toute la responsabilité du non-emploi sur les seules épaules des individus sont partiellement remis en question, la pression reste forte. N’est-il pas temps, à l’aune des changements qui bouleversent nos sociétés de prendre conscience que l’objectif d’une mise à l’emploi de tous est intenable et sert surtout à alimenter des politiques d’activation particulièrement contraignantes et excluantes, au détriment de la cohésion sociale ? N’est-il pas temps aussi de cesser de miser exclusivement sur l’emploi comme vecteur d’autonomie et d’inclusion ?Langues : Français (fre) Catégories : Emploi Index. décimale : H.100 - Généralités Note de contenu : SOMMAIRE
Les CISP : leviers essentiels pour l’insertion sociale et professionnelle - Dimitri LEONARD & Louise NIKOLIC
- L’insertion des personnes fragilisées au cœur du travail des Missions régionales pour l’emploi - Thierry DOCKX
- Travailler sans emploi... La prestation des ALE, un permis de travail à sens multiple(s) – Isabelle CHAUVIER
- Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée. Une expérience novatrice en rupture culturelle avec nos pratiques – Paul TIMMERMANS
- Quelle place pour les personnes peu diplômées sur le marché du travail ? – Conseil supérieur de l’emploi
- Insertion socioprofessionnelle en CPAS : quelques clés de lecture – Marie CASTAIGNE & Sandrine XHAUFLAIRE
- L’intégration en CPAS au cœur de la question sociale – Luc VANDORMAEL
- L’insertion socioprofessionnelle des personnes migrantes : constats, actions et perspectives – Christophe MAIRESSE
- Former et accompagner vers et dans l’emploi les personnes en souffrance en santé mentale – Stéphanie BELFLAMME, Marielle DAMOISEAU & Jean-Michel STASSEN (interview)
- L’Individual Placement and Support (IPS), un modèle adapté aux problèmes de santé mentale – Vanessa DE GREEF & Natasia HAMARAT
- Les travailleurs en situation de handicap en Wallonie : état des lieux et rôle de l’AVIQ – Valérie TREVISAN & Thérèse DARGE
- Les CFISPA, agents de l’innovation sociale – Francesco TERRIZZI
- Pénurie de main d’œuvre et chômage de longue durée : le double défi du Forem – Marie-Kristine VANBOCKESTAL (interview)[n° ou bulletin]Exemplaires(1)
Cote Section Support Code-barres Disponibilité H.100 - 01166 Livres Périodique 01166 Disponible
[n° ou bulletin]
Titre : n°111 - avril-mai-juin 2022 - L'usager au centre des réseaux Type de document : texte imprimé Année de publication : 2022 Importance : 80 p. Langues : Français (fre) Mots-clés : 'réseau' 'travailleur social' Index. décimale : H.100 - Généralités Résumé : Le travail en réseau fait partie de l’ADN de l’intervention sociale. Il a toujours existé, sous différentes formes, appellations, ou sans qu’il ne soit spécifiquement nommé.
Habituellement, on distingue trois types de réseau. Ceux qui se développent autour de problématiques transversales et de partage de bonnes pratiques. Ceux qui ont pour objectif la mise en place de projets ou d’actions communes. Ceux qui se construisent autour et avec l’usager. C’est à ces derniers que nous nous intéresserons particulièrement dans ce dossier. Faire réseau peut s’avérer très utile dans les cas de détresses multiples où l’usager se trouve à l’intersection de plusieurs secteurs et domaines de compétences. À certaines conditions, il permet de mettre fin aux jeux de ping-pong, aux ballottements entre structures, à la discontinuité des soins, au manque de fil rouge dans les prises en charge qui se succèdent sans s’articuler. Surtout, en replaçant l’usager au centre de ses préoccupations, le réseau lui redonne du pouvoir d’agir, il cherche à entendre sa voix, son point de vue, valorise ses ressources comme son propre réseau. Pour les professionnels, cette mise en commun est également bénéfique, car elle favorise la créativité, la remise en question, l’amélioration des pratiques, tout en prévenant l’épuisement professionnel dû au sentiment d’impuissance ou à la responsabilité de porter seuls des accompagnements qui dépassent leur zone de compétences ou les placent constamment en échec. Cependant, l’art du maillage reste délicat et tous les réseaux n’atteignent pas ces résultats. Pour commencer, il faut des disponibilités pour se voir, des capacités à s’entendre, à créer de la convergence, mais aussi des règles pour fonctionner, communiquer, assurer le respect de chaque partie et de l’usager en premier. Pour éviter de perdre son temps, il ne faut pas non plus en faire la panacée. à force d’être vu comme une évidence, le travail en réseau peut en effet par moments tourner en rond, créer des habitudes, tomber dans un des nombreux pièges possibles : la dilution de la responsabilité, le brouillage des rôles, le bricolage de solutions provisoires, le manque d’articulation, le développement d’une forme d’omniscience sur tous les pans de la vie de l’usager au détriment de sa vie privée et de son intimité, ... Les services concernés par un ou plusieurs réseaux doivent sans cesse se questionner sur la plus-value de ces systèmes concertatifs. Mais s’ils veillent à exercer collectivement une certaine vigilance, faire réseau peut être une expérience sociale riche et éminemment humaine.
Colette Leclercq & Justine AertsEn ligne : https://revueobservatoire.be/L-usager-au-centre-des-reseaux [n° ou bulletin]Exemplaires(1)
Cote Section Support Code-barres Disponibilité H.100 - 00927 Livres Périodique 00927 Disponible